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Séances esquimautage ! C'est reparti ! 30-12-2006 |
Les séances auront lieu comme chaque année le samedi soir de 20 heures à 21 heures trente au centre nautique de Bernay. 6 janvier 28 janvier 3 février 17 février |
Navigation de nouveau possible au vannage 20-12-2006 |
Il est permis à tous les licenciés d'aller de nouveau naviguer au vannage.
Merci à tous pour votre compréhension et votre aide aussi parfois, sincèrement. |
Nouveau secrétaire au CRNCK 17-12-2006 |
L'Assemblée Générale du Comité Régional de Canoë Kayak de Normandie s'est tenue ce jour à Vernon en présence de Guy Lyon, vice-Président, de la Fédération Française, chargé de l'interrégion Nord. Marie-Claude et Sébastien m'y ont accompagné. Le rapport moral de la Présidente a été voté à l'unanimité moins une abstention, celle du club de Belbeuf. Les rapports de trésorerie ont été adoptés à l'unanimité. Le budget prévisionnel, non fourni avant l'Assemblée Générale a souffert de quelques abstentions lors du vote. Le secrétaire du CRNCK Ronan Herveet, désirant démissionner, c'est Luc Ferrand du Comité Directeur du club de Val de Reuil et membre du Comité Départemental de l'Eure qui s'est proposé et a fait l'unanimité. On se souviendra qu'en 2004, lors de l'Assemblée Générale élective, Luc n'avait recueilli que 24 voix et n'avait pu intégrer alors ce comité. L'actuel trésorier, Vincent Fleuriot, avait lui aussi fait les frais d'un trop grand nombre de candidats et, avec 30 voix, n'avait alors pu être élu. A la démission de Bruno Chandavoine, l'an passé, succéda sa nomination. En kayak polo, la Présidente de commission Mélanie Biémont, n'a plus sa licence en Normandie. Son poste est repris par Laurent Debieu. Cette Assemblée a été l'occasion de présenter le nouveau Cadre Technique Régional : Pierre Devaux. Dix champions du monde issus du kayak polo et de la course en ligne ainsi que de nombreux médaillés ont pu être récompensés avant l'apéritif du midi. Des questions ont été posées à notre représentant fédéral, en particulier, la non présence de C2 mixtes lors des championnats de France slalom. Nous avons appris que lorsqu'un barrage est dangereux, il incombe à son propriétaire de poser à ses frais la signalétique indiquant le danger, et ce suite à la toute récente nouvelle loi sur l'eau. Nous nous sommes également interrogés sur la pratique du canoë pour les petites catégories. La nouvelle formule pour les diplômes fédéraux nous a été présentée. Cette réunion a en outre permit de retrouver les représentants de clubs voisins et amis. La prochaine Assemblée Générale du CRNCK aura lieu à Argentan, le 16 décembre 2007. Sincères félicitations à Luc. |
Navigation au vannage suspendue pour l'instant 11-12-2006 |
Il est demandé à tous les licenciés de ne pas aller naviguer au vannage pour le moment.
Nous essayons de solutionner ce problème au plus vite. Merci à tous pour votre compréhension. |
Bravo à ceux qui ont su en profiter aujourd'hui. Il faut être ou pouvoir être réactif pour pagayer sur cette rivière normande, accessible seulement après de fortes pluies. Je retrouve mes premiers articles de presse concernant ma première descente de Rouvre, en novembre 1992 ...... Un autre l'année suivante ... |
DERNIERE NOUVELLE D'EDF 08-12-2006 |
Vu les conditions de pluviométrie de cette semaine, EDF n'est plus en mesure d'assurer le lâcher d'eau prévu à 25 m3. La convention EDF ? CRNCK pour ce lâcher est donc annulée. En revanche, ils peuvent nous assurer qu'il y aura au moins 20 m3 , au val Besnard voir + et au barrage un minimum de 12 m3, certainement beaucoup plus, vu les prévisions météo. ATTENTION !! le débit peut monter à 35 m3 A Tous les Clubs, si vous décidez de naviguer, n'envoyer que des pratiquants confirmés en eau-vive, toujours sous la responsabilité des Clubs accompagnés des encadrants. Bonne descente, et soyez prudents. Francine CHAISE - Présidente CRNCK |
Le lacher d'eau sur l'Orne aura lieu le dimanche 10 décembre 2006 de 10h30 à 15h30. Rappel: L'Orne est une rivère de classe 3/4, ouverte aux niveaux pagaies rouges sous la responsabilité des entraîneurs et encadrants de vos clubs. Soyez prudents et bonne descente à tous. Francine Chaise et l'Equipe technique régionale. |
Ma meilleure course depuis ... 04-12-2006 |
La dernière fois que des beaumontais ont pagayé lors d'un sélectif slalom à Condé sur Vire, c'était en avril 2003 pour les championnats de Normandie de cette année là . Je viens de passer avec mon club et avec nombre d'autres kayakistes et ceïstes croisés fréquemment sur le bord des bassins de slalom, l'un des week-end nautiques les plus sympathiques de mes dernières années de pagayeurs. Certes le vent soufflant dimanche matin me bourdonnait dans la tête et la pluie violente par saccades m'incitait à hésiter toujours un peu plus entre l'isolement prudent dans la chaleur d'un véhicule emblématique et l'assurance de ne pas regretter ce geste courageux qui consiste à enlever d'un coup pull et t-shirt humides pour enfiler des fringues mises à sécher la veille au soir mais encore trempées. Vous dire pourquoi, ce soir encore, je ne regrette pas ce geste courageux, pourrait m'amener à écrire la news la plus longue, et inintéressante penserez-vous sûrement, de l'existence de ce site. Toutefois, je ne peux minimiser le plaisir retrouvé d'un retour en camion sans voir circuler de feuilles de résultats. Je ne peux que savourer le lent endormissement des troupes du à la fatigue d'une navigation intense, soignée peut-être, menant au dessalage parfois, mais loin de tout énervement provoqué par le juge de la porte 7 ou bien la déception du stop tête loupé dans la porte 9, pire encore, causé par l'insatisfaction d?être venus sur une course qui « n'a pas payée ». Au volant du minibus Ford, je comptais et recomptais mon temps réel de navigation : 2 h 30 le samedi et presque autant le dimanche? en eaux vives'Bien plus qu'un sélectif descente, tout autant qu'un marathon de l'Ardèche, à peine moins qu'une journée de cours... deux séances de commissions chez Leclerc. Transmettre, transmettre cette motivation, ce goût d?être dans un bateau et de l'emmener à peu près où je le veux... Les efforts inattendus, et cette volonté croissante de Sébastien dimanche, pour réaliser les techniques de base que sont les stops, bacs, reprises me ramènent à mes débuts où sur ce même bassin de Condé sur Vire, les Jérôme, Jean-Noël, Stéphane et autres Christophe nous avaient fait considérablement progresser, de dessalages en vidanges de bateaux, lors du premier stage Noël de notre club au début des années 90? La douce chaleur du minibus au retour et cette satisfaction d'avoir réellement progressé ce week-end en filigrane sur le visage du cadet futur initiateur, communiquent à mes sens la satisfaction personnelle d'avoir modestement contribué à cette progression . C'est une satisfaction généreuse comme ne peut l?être celle d'avoir battu son camarade de club qui vient pour l'amusement de se lancer dans la navigation en C1. C'est un satisfecit de partage différent d'un contentement personnel de dépassement de soi par une amélioration quantitative d'un nombre de points situé entre 450 et 570. Appuyer, appuyer sur l'eau pour remonter, sortir, réapparaître, retrouver ces séances où le sous l'eau n'est pas accident mais réponse probable à une prise de risque maîtrisée. Vaincre, vaincre non pas les conditions climatiques, ce qui aurait été d'une sottise absolue mais vaincre l'inhibition liée à ses propres peurs. Dépasser le stade du regard pétrifié sur un rouleau pétrifiant pour trouver la félicité du « jouer avec ». Se donner le temps? Le temps d'approcher, de s'approcher, de se connaître. Se fixer rendez-vous, se toucher d'un bout de pagaie, hésiter, reculer, faire mine de renoncer, inspirer, se lancer, aller de l'avant, se planter en, attendre, constater, réessayer, persévérer, gagner en assurance, prendre du plaisir. C'est cela, une nouvelle fois c?était cela, prendre le plaisir de s'apercevoir que ça reste possible, qu'au-delà de la réticence et de l'angoisse, on a pu prendre le temps de se laisser aller, de se laisser y aller? et peu importe si la fin est humide et si l'eau est somme toute assez froide. En être suffisamment heureux pour s'y réinstaller, se repositionner. Parce qu'il est certain qu'en une manche angoissée, je ne prends pas ce risque ; au pire, je le subis et me l'inflige lors de la seconde manche ; afin que ces trois petites minutes essaient d?être plus rapides et plus courtes encore la fois suivante. Parce qu'aussi, si ça n'a pas marché mieux vaut sans doute ne pas réessayer, prendre un détour, contourner. C'est très sans doute ça aussi le plaisir de ce week-end. Il y a plaisir parce qu'il n'y a ni renoncement, ni soumission, ni regret de n'avoir pas pu prendre le temps d'essayer de réussir. Inattendu, c'est aussi dans l'inattendu, dans l'imprévu impromptu de cette séance de dimanche matin qu'il y a plaisir. L'on m'aurait convoqué pour un regroupement entre clubs que je ne serai pas venu, persuadé de ne pas y avoir ma place, d'en être plus une gêne, pas à la hauteur des exigences nécessaires à ce type de rencontre. Convaincu de ne pas être réellement le bienvenu. Sauf que là , j?étais là ? Et pas question d'attendre une quelconque invitation ou permission pour m'engager dans ce qui me sembla à 10 h 03, être mon devenir de pagayeur raisonné. J'ai pris plaisir à nous voir embarquer les uns après les autres, à voir Dominique et Geoffroy nous retrouver alors que nous ne savions pas qui du vent ou de ceux-ci allait finalement nous rejoindre en premier. J'ai pris plaisir à nous voir naviguer, à nous voir essayer, réussir, échouer, aider, conseiller, à voir en nous quelques bribes d'un collectif qui déserte nos samedis après-midi. Comme une trêve, comme une pause, j'ai ressenti l'osmose. Dépassés les clivages, nous ne naviguions plus pour notre propre réussite, pas plus que pour celle de notre club mais véritablement pour notre propre plaisir, notre propre plaisir collectif, partagé. Et si des bateaux devaient malencontreusement se toucher, les excuses s'entrechoquaient elles aussi poliment. J'ai pris plaisir à nous revoir chandeller... en bateaux fibres, en bateaux de slalom. Je revenais à l?époque où le plastique était encore l'apanage des Tupperwares, où le rodéo nécessitait un cheval, j'avais quinze ans, je m'en rêvais trente. Bien sûr quelques uns sont venus me parler d'un jeu de cartes, de kart ?, et je trouvais que ce n?était pas trop le moment mais ils semblaient si fiers d'eux même que leur propre contentement me sublimait. Nous avons parlé, tranquillement, nous avons parlé sans stress horaire, sans se demander quasi hypocritement ce que nous avions fait, ce que nous avions touché, ce que nous avions marqué, nous avons parlé. Nous avons évoqué un futur où progression découlait avant tout de navigation. Nous avons peut-être retrouvé l'envie de naviguer, chacun à notre rythme, sans concurrence. Je nous ai entendu souhaiter des déplacements non chronométrés, des week-ends stages, des séances de navigation en eaux vives... Bien sûr qu'il y a fête régionale le 17 décembre, bien sûr qu'il y a déplacement sur le grandiose bassin naturel de Lathus et que c'est une grande opportunité à laquelle j'aurais aimé pouvoir m'associer. Le regroupement slalom proposé, s'il reste loin de toute organisation imposée et stéréotypée par des critères sélectifs de navigation pourrait grandement lui aussi trouver grâce à mes yeux. Je nous ai entendu parler Sarthe dernièrement, parler Rouvre, Cure. Je nous entendais souhaiter de l'eau vive? si elle vient nous ne devons pas la laisser s?écouler'le plaisir de naviguer était là , j'en suis plus que jamais persuadé. Merci d'abord d'avoir une fois de plus supporté la sagacité de ma prose. La dernière fois que des beaumontais ont pagayé lors d'un sélectif slalom à Condé sur Vire, c'est en avril 2003 pour les championnats de Normandie de cette année là . |