Dans la droite ligne du stage "Durance les France de Serre 2009", le séjour d'août en Morvan a été une réussite tant au niveau de la navigation que de l'ambiance.
Installés en soirée en camping quasi sauvage au pied du barrage de Chaumeçon, les 6 participants avaient tout d'abord navigué sur une rivière très calme : la Basse Cure. Des esquimautages ou dessalages avaient tout de même eu lieu. A l'arrivée un parcours de slalom digne de celui de Pont Audemer était proposé. Les beaumontais n'ont pas manqué d'en profiter, ou de manger.
Le lendemain, la descente du Chalaux a, dans un premier temps, été repérée a pieds, de façon un peu légère certes dans cette région propice aux serpents.
Toutefois, les beaumontais présents confirmeront qu'un serpent n'est rien comparativement à l'invité présent durant le repas du mercredi soir (escalope - riz - crème - champignons). Caché dans la malle depuis de nombreux mois sans doute, celui-ci était parfaitement imbuvable. Peut-être aurait-il mieux fallu craquer pour ce grand cru de .
Sans avoir vu la perte des veaux ni l'assaut des serpents mais ayant croisé nombre de et de , l'équipe se faisait fort de rebrousser chemin afin de naviguer tout de même avant l'arrivée de la faim. Le guide Olivier ne fut alors pas du meilleur choix et cela lui valu plus tardivement une fontaine. Faut ce qu'il faut. En ces contrées les fontaines sont au moins tout aussi nombreuses que les magasins. Pensée amicale à Hélène Peroni de Saint Martin du Puy, à son charmant vendeur ainsi qu'aux quatre tickets de caisse récupérés en moins de 15 minutes.
Nous prenons ainsi de l'avance et oublions l'essentiel. Le Chalaux fut en effet descendu par les 6 pagayeurs. Mélanie donna de la voix et préféra éviter perte des veaux et Courtibat. Olivier suivit le même chemin mais nous devons les féliciter pour leur passage très correct de la piscine à billes : sinueux et rapide, le tracé vu le matin devenait curieusement plus difficile qu'il n'avait semblé l'être.
A l'issue de la descente la navette pu être effectuée grâce à l'aide des loueurs de rafts et hot dog locaux. Xavier nous ramena alors un minibus qui proposait salade de riz au riz ou bien BNs. Chacun choisit ce qu'il préféra. Bref, Nico maqua le riz.
Le retour au lac de Chaumeçon à 17 h permit de refaire la même descente. Mélanie géra alors la navette avec Marc. Ils vinrent nous rejoindre tandis que la sécurisation du passage se mettait en place. Marc enfila le gilet de sécurité et les botillons d'Olivier afin de faire descendre le passage au strim junior rouge et Mélanie put prendre les photos suivantes :
La suite vous la connaissez, c'est Hélène Peroni et Olivier fontaine. C'est douches au camping, c'est feu, merci Marc et Olivier, c'est apéro serein, c'est pâtes bolo, bananes au chocolat et là où ça devient un peu plus Morvan c'est ... belote lampe torche et c'est victoire pour l'équipe des meilleurs. Normal.
Le lendemain le Chalaux coule encore. Alors pourquoi ne pas s'y baigner s'empresse Mélanie approchant de la piscine à billes. Nico à la récup bateau et personne, Xav au lancé de pagaie... Tous à la recherche de cette même pagaie... Retrouvée ! L'important est que Mel rembarque, qu'elle prend son courage à deux mains et parvient, sans cris, à franchir cette piscine à billes... Magnifique. Dans la foulée des bonnes surprises, Olivier tente avec brio la perte des veaux ! Bravo ! Et c'est lui donc, Olivier, qui fera alors franchir le passage au petit strim junior bleu de Mélanie ! De nouveau un succès. Il en pince alors pour le Courtibat. Mais non. Point de Courtibat pour notre minime. C'est Marc qui effectuera le saut par deux fois. Et la deuxième fois sera fatale à son genou. Mal à l'aise dans les calle-pieds, cognant contre un rocher planqué à l'arrivée qu'il n'avait jusqu'alors tapé que 5 fois bien qu'on puisse l'éviter en passant plus à gauche... il s'abîme le genou. La fin tranquille de la descente ne lui est plus aisée contrairement à Mélanie qui, travaillant bacs et reprises en bas du Courtibat, goûte à l'eau de nouveau.
Xavier est fatigué, musculairement fatigué, physiquement fatigué. Olivier tenté par une autre descente...Nicolas a faim. Pendant que Xav profite de l'aubaine d'une nouvelle possibilité de navette grâce aux loueurs, tous s'interrogent... Manger une salade avec du riz ou sans ? Refaire le Chalaux ou prendre le départ ? Y'aura-t-il des bouchons sur la route ? Pourrait-on la couper à Corbeil Essonnes ?
Xavier revient. Le chargement s'effectue. Mélanie prépare une salade sans riz, délicieuse. Un point d'eau permet de rincer la vaisselle. Tous se bousculent déjà pour s'installer à l'arrière du minibus... Un long périple vers Corbeil Essonnes est décidé, remercions encore Nico de cette pensée lumineuse. Pour passer le temps, durant tous les voyages, Nicolas a proposé des jeux, Olivier a aussi lu des énigmes, Xav a actionné le volant... Mélanie et Samuel ont rivalisé d'ardeur sur "J'ai mis dans ma valise...". D'ailleurs de mémoire : Olivier, une boîte d'haricots verts, un kayak, un couteau, une tomate, un canard, une pelle, un serpent, (là Nico a perdu), une penderie, une route, un téléphone portable avec forfait illimité de Didier vers Nico disant "Nico fait attention à la route, elle est sinueuse et ne prend pas le bas côté", une lune, une haie, un camion, une salade, une hâche, une tronçonneuse, un petit pois, une poignée d'oignons, un matelas, un oreiller, un yéti, un supermarché, un bouton d'or, un doryphore, une bouteille d'eau, Dominique Voynet, une paire de lunettes, un nettoyeur vapeur, une paire de chaussettes, une boîte de capotes... Arrivé à Corbeil, il est plus aisé de trouver ce qui manque dans la valise que le bassin. Les moyens modernes y aident toutefois : téléphone portable avec connection internet, GPS... C'est bien le modernisme,..., mais ça ne met pas de portes sur un bassin étroit et plat qui en est dépourvu ... Dépité, le groupe s'en retourne... C'est alors que germent des idées de restaurants. Evreux d'août n'est pas un exemple en la matière, les pagayeurs se rendent à Brionne où ils terminent ainsi leur stage en beauté gastronomique avant que de ranger le matériel en toute fin de soirée.
Xavier a pensé que le Chalaux pouvait se programmer sur un week-end. C'était très bien. sam
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